11/05/2011
L’Ordre national des infirmiers entend mettre en œuvre au plus vite le protocole d’accord Santé-Sécurité-Justice-Ordres afin de sécuriser l’exercice des infirmiers libéraux. Ce protocole renforce la coopération entre les conseils départementaux de l’Ordre des infirmiers et les services de l’État en matière de prévention de la violence et de la délinquance.
Ce protocole, décliné dans chaque département pour tenir compte de l’environnement territorial propre à la profession, vise à prévenir les situations de violence et y mettre fin dans les meilleurs conditions.
Les conseils départementaux sont ainsi les interlocuteurs des forces de police et de gendarmerie. Les professionnels qui le souhaitent pourront se voir délivrer des conseils de sûreté en faisant la demande à leur conseil départemental. Ces conseils de sûreté doivent permettre de répondre aux problèmes liés à la sécurité des déplacements, la sécurisation des lieux d’exercice, l’installation d’un dispositif d’alarme ou de vidéo protection.
La profession infirmière semble de plus en plus exposée à la violence dans le cadre de leur exercice. Il est nécessaire non seulement de prévenir et de traiter la délinquance, mais également de répondre aux infirmières et aux infirmiers qui souffrent d’un sentiment d’insécurité et de faciliter leur démarche. L’ONI est très attentif à ce problème pour lutter contre ce sentiment d’insécurité que ressentent les infirmiers alors qu’ils doivent se rendre dans les domiciles, 7 jours sur 7, à toute heure du jour et de la nuit.
L’Ordre a mis à l’étude la création d’un outil pratique, capable de rendre visible la violence faite à l’encontre des infirmiers et d’objectiver le problème d’insécurité auquel font face les infirmiers tous les jours. Par ailleurs, l’ONI a intégré l’Observatoire national des violences hospitalières.