Dans le cadre de la stratégie de lutte contre l’épidémie de Sars-CoV-2, le dispositif « Tester - Alerter- Protéger » joue un rôle majeur. À la suite de l’autorisation par la Haute Autorité de santé, les autotests viennent compléter la stratégie de dépistage et de diagnostic. Moins sensible, du fait du recours à un auto-prélèvement en nasal profond, il ne s’agit pas d’un outil de diagnostic, mais bien d’un dispositif de dépistage, qui, à travers un usage itératif, permet de déceler, chez des personnes asymptomatiques, des cas positifs.
Le déploiement des autotests répond à une double logique : le dépistage régulier en population générale en complément des tests de diagnostic, mais également une nouvelle façon d’atteindre les publics les plus éloignés du dépistage.
L’Etat souhaite adresser trois cibles prioritaires, dont le taux de dépistage est inférieur à la moyenne nationale : les jeunes (écoliers et étudiants), les populations d’outremer et les publics éloignés du soin.
Concernant les publics les plus éloignés du soin, une opération spécifique de déploiement des autotests auprès des publics précaires a débuté le 3 mai 2021.
L’objectif est de permettre aux personnes les plus éloignées du système de dépistage, et plus généralement du système de soin, de disposer d’un outil de surveillance épidémiologique leur permettant de briser la chaîne de contamination.
Quatre publics ont été identifiés :
Le déploiement réalisé à compter de la semaine du 3 mai 2021 vise principalement les deux premiers publics qui sont considérés comme les plus éloignés du système de dépistage. Une seconde phase sera organisée en élargissant les publics concernés (deux derniers publics), avec une attention particulière pour les quartiers prioritaires de la ville, dans le courant du mois de mai 2021.
Pour plus d’informations : https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf/circ?id=45167