Communiqué de presse

12 mai : Journée internationale des infirmières « Faire évoluer la profession infirmière après la crise »

Publié le 12 mai 2020
Mis à jour le 3 juin 2023

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12 mai : Journée internationale des infirmières
« Faire évoluer la profession infirmière après la crise »

  

Paris, le 12 mai 2020

Aujourd’hui, mardi 12 mai 2020, Journée internationale des infirmières, l’Ordre National des Infirmiers tient d’abord à remercier vivement l’ensemble de la profession pour son engagement et son exemplarité.

Dans une vidéo réalisée et diffusée aujourd’hui par l’Ordre National des Infirmiers, Elodie Gossuin, Miss France 2001, ancienne étudiante en soins infirmiers, prête sa voix pour porter la parole des 700 000 infirmières et infirmiers qui exercent en France.
Leur message consiste avant tout à remercier (en retour) les patients et plus largement l’ensemble de la population : « Votre soutien nous rend chaque jour plus fier(e)s et plus déterminé(e)s dans notre engagement à prendre soin de vous dans ces moments difficiles ».
Mais il s’agit aussi de prendre conscience du rôle réel joué par les infirmiers au quotidien, et permettre à la profession d’être davantage reconnue pour ses compétences : « Quand cette crise s’éloignera, nous ne devrons pas oublier mais, au contraire, avec votre soutien, permettre à notre profession de jouer pleinement son rôle pour un système de santé plus efficace et plus humain ».

 

 

« La crise que nous traversons offre à cette Journée internationale des infirmières une résonance toute particulière. Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, les infirmières et infirmiers sont en première ligne. Habituellement «invisibles», nous sommes actuellement présents quotidiennement dans les médias.

Mais après la crise, qui saura se souvenir de notre engagement ?

Premier signe avant-coureur d’un oubli précoce : le texte de loi prolongeant l’état d’urgence sanitaire adopté il y a quelques jours ne mentionne pas une seule fois le mot « infirmier » ! Des parlementaires avaient pourtant proposé plusieurs amendements, dont la possibilité pour les infirmiers de prescrire et réaliser les tests de dépistage du Covid-19, que nous réclamons (et qui est effective dans d’autres pays, comme au Québec). Le gouvernement souhaite le dépistage du plus grand nombre, pourquoi ne s’appuie-t-il pas sur la première profession de santé par le nombre ?

Au fond, qui nous connaît vraiment ?

Que sait-on de nos compétences, nos connaissances, nos savoir-faire ?
Qui prend le temps de considérer comme il se devrait la singularité de notre approche «humaine», au plus près des besoins des patients ?

Vieillissement de la population, maladies chroniques, prévention, vaccination… Qui prendra la pleine mesure de notre capacité à répondre aux enjeux de santé du XXIe siècle ?

Nous savons réaliser des diagnostics, orienter vers d’autres professionnels de santé, coordonner un parcours de soins, adapter des prescriptions, veiller à l’observance des traitements… Nous pouvons soigner, conseiller, soutenir, éduquer, prévenir… A l’hôpital, en établissements médico-sociaux, en EHPAD, ou au domicile des patients, notre véritable contribution au système de santé n’est pas suffisamment valorisée. Selon une consultation de l’Ordre National des Infirmiers réalisée en ligne du 7 au 11 mai 2020, à laquelle plus de 70 000 infirmiers ont répondu, près des trois quarts pensent qu’au regard des enseignements de cette crise, leur champ de compétences doit être élargi. »

Patrick Chamboredon, Président de l’Ordre National des Infirmiers

 

 

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CONTACT PRESSE

Adrien de Casabianca

06 30 30 34 84 - adrien.decasabianca@gmail.com

 

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